Colvert

Les canards colverts fréquentent les marais du Talmondais. En ce moment les mâles se disputent les faveurs des femelles. Le mâle se reconnaît facilement à sa tête et son cou vert bleuté séparés du corps par un collier blanc. Sa poitrine est  marron mauve. La femelle est moins colorée avec un plumage brun tacheté de blanc. Dans quelques temps la femelle déposera une dizaine d’œufs dans un nid caché dans les herbes. 30 jours après les canetons écloront et partiront rapidement nager pour trouver eux-mêmes leur nourriture constituée de graines, d’herbes, d’insectes, mollusques, vers et têtards.

canard colvertcanard colvertcanard colvert

Fourmis

Dans le pré derrière chez moi j’ai découvert une autoroute à fourmis. Etonnante procession à double sens  de ces insectes récoltant des végétaux pour édifier leur nid. Celles-ci sont certainement des ouvrières Formica Rufa, à confirmer par un entomologiste. Elles sont capables pour se défendre de projeter un venin riche en acide formique. Leurs prédateurs sont les araignées, les lézards ainsi que les oiseaux et chauve-souris durant l’essaimage.

Et comme souvent un petit proverbe africain pour finir : Quand l’éléphant trébuche, ce sont les fourmis qui en pâtissent.

 

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Petite sauterelle

Une petite sauterelle posée sur un bouton d’or. Comme je l’ai écrit dans un billet précédent la sauterelle se reconnaît du criquet par ses antennes qui sont longues. A priori ici c’est une Meconema Méridionale, enfin je devrais dire “un” car c’est je pense un jeune mâle. La femelle possède un organe abdominal en forme de sabre servant à la ponte (ovipositeur ou oviscapte) et le mâle des petits appendices à l’extrémité de l’abdomen appelés cerques.  On trouve cette sauterelle dans les haies bocagères mais aussi dans les jardins et même l’été jusque dans les maisons. Une des particularités de cette sauterelle est d’avoir des ailes très réduites peu visibles.

Et un petit proverbe africain pour terminer : Sauterelle par sauterelle, on remplit la calebasse.

 

Cliquez sur les images pour les agrandirSauterelle

Sauterelle

Sauterelle

Jeannot lapin

Maintenant que les chasseurs ont raccroché leurs fusils les lapins de garenne folâtrent dans les prés. L’un d’eux, pas trop farouche, m’a laissé lui tirer le portrait cet après-midi. En voici le résultat. N’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir.

Lapin de garenneLapin de garenneLapin de garenneLapin de garenneLapin de garenne

Cuivré commun

Le cuivré commun est un petit papillon diurne (de jour) que l’on rencontre de mars à octobre. Sa plante hôte préférée est le rumex (oseille sauvage) dont se nourrissent ses chenilles. Son aspect brillant est dû à la structure de ses écailles. Il est ici photographié sur des fleurs d’oranger du Mexique. Ce papillon est assez répandu et se rencontre dans toute la France métropolitaine.

Et un petit proverbe : « Le plus beau papillon n’est qu’une chenille habillée. »

N’hésitez pas à cliquer sur la photo pour l’agrandir

Cuivré commun

Grillon

Avec les premiers rayons de soleil un peu chauds les grillons sortent de leurs tanières. En voici un qui partait certainement à la recherche d’un(e) partenaire. Je l’ai kidnappé quelques instants pour lui tirer le portrait.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir.

Et un petit proverbe africain: “C’est en remuant l’herbe que l’on prend des grillons.”

Grillon
Grillon

Perdrix rouge

Un couple de perdrix rouges se promène autour de chez moi en ce moment préparant une nidification qui aura lieu ce mois-ci. Hier soir elles sont même venues devant ma porte de cuisine picorer des graines abandonnées sous la mangeoire par les oiseaux. La perdrix rouge se reconnaît principalement de sa cousine la perdrix grise par ses couleurs comme le rouge de son bec et de ses pattes.

Et un petit proverbe africain à méditer : Quand on fait rôtir une pintade, la perdrix a la migraine.

Perdrix rouge

Perdrix rouge

Bandit masqué

Hier en rangeant des cartons dans ma grange j’ai découvert deux petites boules de poils. Des souris ? Non, plus gros et surtout un pelage caractérisé par un masque noir autour des yeux et une queue bicolore à l’extrémité élargi. Ce sont des lérots. Ils n’ont pas fini leur hibernation et sont encore en léthargie. Le temps de prendre quelques photos et nous les plaçons dans un petit carton garni de foin pour qu’ils terminent tranquillement leur hibernation.

Les lérots sont en forte régression dans nos régions, cet animal se nourrit de fruits et de graines et est donc souvent considéré comme nuisible. En fait il ne cause que peu de dégâts, alors si vous le rencontrez comme moi autour de chez vous laissez le vivre, pour lui et pour préserver la biodiversité de notre planète.

Lérot

Lérot

Œufs de culex

Culex ! Kesako ? Et oui je sors ma science ;+) En fait le culex c’est le genre de moustique auquel appartient notre moustique commun, celui qui vient vous piquer les soirs d’été.

La femelle moustique pond ses œufs à la surface de l’eau sous forme de groupes ou « nacelles » de 50 à 200 œufs. Ses œufs font environ 1 mm de long. Si les œufs ne sont pas mangés par un prédateur (poisson, grenouille…) une larve sortira de chaque œuf après 1 à 3 jours d’incubation, mais cela est déjà une autre histoire que j’essaierai de-vous conter prochainement.

En attendant vous pouvez vous documenter sur la lutte contre les moustiques en allant sur l’excellent site de l’ EID Atlantique, organisme chargé de la démoustication dans notre région. Vous pouvez aussi télécharger sa plaquette d’information en cliquant ici

Pour information j’ai prélevé ces œufs à la surface d’un petit bassin dans mon jardin, et je les ai déposés dans une soucoupe pour ralentir leur déplacement dû au vent. J’ai pris plusieurs séries de photos que j’ai ensuite assemblées avec le logiciel CombineZP.

Ponte de culex

Ponte de culex

Lézard des murailles

Les lézards des murailles viennent prendre leur premier bain de soleil pour recharger leurs forces afin de repartir à la chasse pour se nourrir et rechercher un partenaire pour la reproduction. Ce sont les mâles qui sortent les premiers leur museau pour être fin prêts quand les femelles sortiront.

Sur la photo ci-dessous c’est donc un mâle reconnaissable sur la première image à ses taches bleues électriques sur les flancs.

J’ai pris ces photos dans le cadre de l’expérience participative « Missions Printemps » organisée par ARTE en partenariat et collaboration de nombreux organismes scientifiques et/ou environnementaux. Dès le mois de février et durant 12 missions, vous pouvez aider les scientifiques à observer la nature, pour suivre l’arrivée du printemps et à comprendre, par vous-même, les éventuels effets du réchauffement climatique en France.

Lézard

Lézard