Une petite série de zoziaux du jardin prise de la fenêtre.
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Pic vert
Grive musicienne
Depuis quelques jours un oiseau à peine gros comme un merle chante au faîte d’un frêne au bout du jardin. Son chant est mélodieux et très varié, on croit entendre le chant de différents oiseaux. Il s’agit d’une grive musicienne et elle porte bien son nom. En fin d’hiver le mâle émet son chant puissant à l’aube ou au crépuscule. La femelle construira au mois de mars dans un petit arbre ou un buisson un très beau nid pendant que le mâle continue à chanter. Ce nid se caractérise par un intérieur formé par un torchis naturel d’humus et de terre lissé soigneusement par des mouvements de la poitrine de la femelle. Fin mars sera l’heure de la ponte, de 3 à 6 œufs bleus clairs tachetés de noir seront couvés pendant 2 semaines puis les oisillons seront nourris au nid pendant 2 semaines. Une deuxième couvée pourra suivre et même quelque fois une troisième.
La grive musicienne se nourrit d’insectes, de baies, de vers, de limaces et même d’escargots dont elle casse la coquille en la frappant sur une pierre.
Les populations de grives souffrent malheureusement de la chasse.
Une petite vidéo vous montrant un aperçu de la variété du chant de la grive musicienne.
Devine qui vient diner ce soir
Avec les premières gelées nous avons réinstallé la mangeoire pour permettre à nos petits oiseaux de jardin de mieux passer l’hiver. Rouge-gorges, mésanges, verdiers, chardonnerets et autres moineaux viennent y trouver graines de céréales et boules de graisse sans oublier un petit point d’eau. En plus de permettre à cette faune de se nourrir durant cette période où la nourriture se fait rare cela nous donne une bonne occasion de les observer.
Nous voyons régulièrement des oiseaux plus gros comme les merles, tourterelles, pigeons venir picorer des graines tombées de la mangeoire. Mais cette année c’est une perdrix rouge qui a pris l’habitude d’y chercher quotidiennement des graines. Pas très farouche, elle s’éloigne juste un peu quand nous passons à proximité. Elle n’a même pas trop peur des chats passant pas loin. J’ai pris la photo ci-dessous en me trouvant à 3m d’elle. Elle fait certainement partie de ces volatiles lâchées au mois de septembre par les chasseurs, voir mon article à ce sujet, et passées à travers les coups de fusil.
Si vous souhaitez vous aussi installer une mangeoire pour les oiseaux de votre jardin je vous conseille de faire un tour sur le site http://www.mangeoires-oiseaux.com
Matin d’été au marais de la Guittière
7h00 ce matin, le soleil se lève au-dessus du marais à la Guittière.
Une échasse blanche aux aguets
Une colonie de mouettes rieuses. Mais qu’attendent-elles ?
Georges, le rouge-gorge II
Je vous ai déjà écrit un petit billet sur Georges le rouge-gorge l’année dernière. Ce petit passereau assez hardi n’hésite pas à s’approcher de moi lorsque je nettoie mon jardin. Je lui ai donc tiré le portrait alors qu’il voletait de poste en poste autour de moi.
Echasses blanches
Une petite balade hier dans les marais de la Guittière. Les échasses blanches y sont très actives en cette période de reproduction. Sur le marais quand elles ne se nourrissent pas elles esquissent des pas de danse et des sauts pour attirer un partenaire. En vol elles sont rapides et très bruyantes en compagnie d’avocettes et de mouettes rieuses.
Perdrix rouge
Un couple de perdrix rouges se promène autour de chez moi en ce moment préparant une nidification qui aura lieu ce mois-ci. Hier soir elles sont même venues devant ma porte de cuisine picorer des graines abandonnées sous la mangeoire par les oiseaux. La perdrix rouge se reconnaît principalement de sa cousine la perdrix grise par ses couleurs comme le rouge de son bec et de ses pattes.
Et un petit proverbe africain à méditer : “Quand on fait rôtir une pintade, la perdrix a la migraine.”
Oies bernaches
Des oies bernaches cravant sont visibles régulièrement autour du Veillon à Talmont. Hier dimanche trois troupeaux d’une cinquantaine d’oies chacun étaient posés où sur l’estran où le long de l’estuaire du Payré. Ces oiseaux pas trop farouches, ils doivent s’habituer à la présence des promeneurs, se laissent observer facilement pour le plaisir de tous.
Vanneau huppé
-8, -10° les températures sont négatives même dans notre région. Un couple de vanneaux huppés vient depuis quelques jours s’abriter dans le pré derrière chez moi. Depuis hier ils viennent même jusque sur ma pelouse pour rechercher dans la terre moins gelée quelques vers de terre. Ces oiseaux vivent normalement en bande à cette saison. Ils sont facilement reconnaissables de loin dans les champs avec leur plumage noir et blanc et de plus près par leur huppe noire effilée et leurs ailes et dos présentant des reflets métalliques verts.