Fin de journée sur le marais

Les fortes chaleurs se prolongeant je suis allé un soir de la semaine me poster en bordure du grand marais de la Guittière à Talmont Saint Hilaire.

C’est l’heure où les oiseaux reviennent prendre leurs quartiers de nuit. Le soleil descend sur l’horizon et illumine le couchant de chaudes couleurs. Un vol de tadornes passe au-dessus du marais pour un tour de reconnaissance avant de s’y poser. Les aigrettes chassent leurs proies dans l’eau des anciens marais salés pendant que les sternes se chamaillent sur les diguettes. Les échasses blanches surveillent les abords et s’envolent pour donner l’alerte devant un danger ou une présence étrangère. Un groupe de chevaliers passe devant moi en quête de nourriture. Le soleil passe finalement sous l’horizon et la pénombre arrive rapidement. Et les moustiques aussi, il est l’heure de rentrer.

Invasion de papillons

Il y a quelques semaines je me plaignais de ne plus voir beaucoup de papillons. Pour me contredire depuis quelques jours des centaines de papillons envahissent mes lavandes. Ce sont à priori des “Autographa gamma“, les spécialistes pourront confirmer. Du matin au soir ils butinent les inflorescences des lavandes. Au moindre bruit ou vibration ils s’envolent dans un nuage d’ailes puis se reposent rapidement sur les fleurs.

Sphinx du troène

Samedi soir j’ai laissé mon éclairage extérieur allumé toute la nuit et dimanche matin j’ai découvert le long d’une porte un grand papillon nocturne. Le long d’une fenêtre un deuxième papillon s’était également posé, et surprise je découvre un troisième spécimen sur une autre porte. A priori ces papillons sont des sphinx du troène.

En rencontrer un n’est pas rare, deux en période d’accouplement n’est pas exceptionnel, mais trois en même temps est certainement plus étonnant. Ils sont restés toute la journée sur le mur, ce matin ils n’étaient plus là.

Sphinx du troèneSphinx du troèneSphinx du troèneSphinx du troène

Petite grenouille

Une minuscule grenouille saute dans les herbes devant moi. Effrayée par ce géant que je suis pour ce petit amphibien elle s’agrippe aux brins  d’herbes pour essayer d’échapper à mes chaussures de randonnée. Sa façon de se tenir dans les herbes me fait dire que c’est une grenouille agile (Rana dalmatina), mais je laisse les experts le confirmer ou l’infirmer.

Grenouille dans les herbesGrenouille dans les herbesGrenouille dans les herbes

Et voila la couleuvre

Je vous en avais déjà parlé en juin l’année dernière, j’ai une habitante dans notre mur en pierres, une couleuvre verte et jaune. Elle profite depuis peu des premiers chauds rayons du soleil pour reprendre un peu de vigueur après une longue période d’hibernation. Même si elle peut être agressive lorsqu’elle se sent menacée et mordre cette couleuvre n’est pas dangereuse et surtout pas venimeuse. La voici pendant ses séances de “bronzage” qui lui permettent d’accumuler de la chaleur.

 

Libellule déprimée

Ce n’est pas à cause du temps que cette libellule est déprimée bien qu’elle le pourrait. En fait son nom latin Libellula depressa fait référence à son abdomen aplati et large. Les mâles ont l’abdomen bleu tandis que celui des femelles et des immatures est brun-jaune. Ces libellules virevoltent très rapidement à partir du mois d’avril près de points d’eau. J’ai pris ces photos de libellules posées sur des ajoncs près d’une mare dans la campagne talmondaise.

Libellule déprimée posée sur des ajoncsLibellule déprimée posée sur des ajoncsLibellule déprimée posée sur des ajoncs