Devine qui vient diner ce soir

Avec les premières gelées nous avons réinstallé la mangeoire pour permettre à nos petits oiseaux de jardin de mieux passer l’hiver. Rouge-gorges, mésanges, verdiers, chardonnerets et autres moineaux viennent y trouver graines de céréales et boules de graisse sans oublier un petit point d’eau. En plus de permettre à cette faune de se nourrir durant cette période où la nourriture se fait rare cela nous donne une bonne occasion de les observer.

mangeoireNous voyons régulièrement des oiseaux plus gros comme les merles, tourterelles, pigeons venir picorer des graines tombées de la mangeoire. Mais cette année c’est une perdrix rouge qui a pris l’habitude d’y chercher quotidiennement des graines. Pas très farouche, elle s’éloigne juste un peu quand nous passons à proximité. Elle n’a même pas trop peur des chats passant pas loin. J’ai pris la photo ci-dessous en me trouvant à 3m d’elle. Elle fait certainement partie de ces volatiles lâchées au mois de septembre par les chasseurs, voir mon article à ce sujet, et passées à travers les coups de fusil.

perdrix rougeSi vous souhaitez vous aussi installer une mangeoire pour les oiseaux de votre jardin je vous conseille de faire un tour sur le site http://www.mangeoires-oiseaux.com

 

 

Hôtel à insectes

Guepe Nous avons installé depuis quelques temps avec mes enfants un hôtel à insectes dans notre jardin. Cette structure permet à différentes espèces de passer l’hiver à l’abri des intempéries. Coccinelles et perce-oreilles, qui sont de redoutables chasseurs de pucerons entre autres, trouvent ici protection. Abeilles et guêpes solitaires peuvent aussi s’y abriter ainsi que d’autres insectes.
Fabriqués avec divers matériaux naturels il est installé à l’abri des vents et orienté vers le sud. C’est juste notre petit coup de pouce à la nature et à la bio-diversité qui est bien maltraitée actuellement.

Hôtel à insectesinsectes

Lézard

Voici un petit lézard des murailles surpris sur une fleur d’hortensia  se chauffant aux derniers rayons de soleil de la saison estivale en guettant le passage d’une proie dans cet arbuste. Il va avec les premiers frimas regagner son terrier qu’il a creusé dans le mur de pierres sèches pour y passer l’hiver. vous remarquerez qu’il a perdu un bout de sa queue, certainement en voulant échapper à un prédateur.

Lézard sur un hortensia

Mante religieuse (suite et fin….)

Revoilà la mante religieuse, enfin le résultat de son accouplement. Elle a pondu dans une sorte de boite à œufs appelée oothèque. Cette structure constituée de mousse durcie peut contenir 200 à 300 œufs. Les larves en émergeront au mois de mai ou juin. Mais c’est une autre histoire.

Oothèque de mante religieuseet pour finir une photo d’une autre mante religieuse découverte dans mon jardin. Celle-ci est verte.Mante religieuse verte

 

Grande sauterelle verte

En cherchant une mante religieuse j’ai découvert une grande sauterelle verte dans mes lavandes. Je vous ai déjà publié en 2012 un billet sur ce bel insecte. C’est la plus grande sauterelle que l’on peut rencontrer par chez nous. Cette fois ci il s’agit d’une femelle très reconnaissable à sa tarière lui servant pour la ponte.

Grande sauterelle verteGrande sauterelle verteGrande sauterelle verte

Mante religieuse (suite)

Finalement je crois que ma mante religieuse attendait un mâle (voir billet du 9 septembre). En effet ce week-end je l’ai retrouvé dans mes lavandes en compagnie d’un congénère. J’ai un peu joué le voyeur en prenant des photos de leur copulation qui a duré deux jours. J’ai guetté régulièrement pour voir si fidèle à sa réputation elle finissait par manger son partenaire. Mais ce dernier est parti sans se faire dévorer par la femelle. Il faut dire qu’elle n’avait pas l’air de manquer de protéines vu le nombre de bourdons qu’elle dévore.

Copulation de mantes religieusesCopulation de mantes religieusesCopulation de mantes religieusesCopulation de mantes religieusesCopulation de mantes religieusesCopulation de mantes religieusesCopulation de mantes religieuses