Petite balade naturaliste

Quoi de mieux le soir après une bonne journée de travail qu’une petite balade dans la nature. Mer, estuaire, marais, bocage, le choix est large à Talmont. Hier soir c’est vers les chemins creux derrière chez moi que je me suis dirigé. Quelques rencontres naturalistes m’ont permis de faire des photos malgré le vent qui n’est pas mon ami lorsque je veux photographier les petites bêtes. En effet pas facile de faire le point en macro-photographie lorsque le sujet n’arrête pas de bouger.
Comme toujours cliquez sur les photos pour les agrandir.

Libellule.

Je rencontre d’abord quelques libellules virevoltant autour de moi, l’une d’elle se pose sur un chardon. Me voici accroupi, elle ne bouge pas trop, réglage de l’ouverture et de la vitesse car je travaille en mode manuel pour ce type de photos, mise au point rapide et clic, clic…  j’engrange quelques photos. C’est l’avantage des appareils numériques de pouvoir multiplier les prises de vue et choisir les meilleurs. Cette libellule doit être du genre “Orthetrum“, aux spécialistes de confirmer.

Libellule

Rhagonycha FulvaColéoptères.

En poursuivant ma balade je rencontre beaucoup  de petits coléoptères de la famille des Cantaridea, ce sont des téléphores fauves ou Rhagonycha Fulva. J’en repère deux folatrant sur un brin d’herbe et je les prends à contre-jour pour bien les faire ressortir sur la photo.

 

Epeire fasciée et criquet Epeire fasciée

Un peu plus loin je provoque un drame en marchant dans les herbes, les criquets sautent pour s’enfuir devant moi, l’un d’eux atterrit malencontreusement dans la toile d’une épeire fasciée. Cette dernière   ne mis que quelques secondes pour immobiliser sa proie. Le repas est servi !

Epeire fasciée et criquet

 

 

 

 

 

 

 

Papillon.

Le soleil descend sur l’horizon, un belargus ou Argus bleu profite des derniers rayons du jour pour emmagasiner un peu de chaleur avant la nuit. Je lui tire le portrait avant que lumière devienne trop faible. Puis il est temps de rentrer pour le diner, je laisse tout ce petit monde se préparer pour une nouvelle nuit.

Argus bleu

 

Grande sauterelle verte

La grande sauterelle verte (Tettigonia viridissima) est la plus grande sauterelle vivant dans nos contrées. Elle peut mesurer jusqu’à 6 cm ailes comprises. Ici c’est un mâle, la femelle est pourvue d’un organe de ponte caractéristique appelée tarière que ce spécimen n’a pas. On la rencontre dans les espaces non cultivés (friches, prairies, broussailles). Elle est principalement carnassière et se nourrit de larves, moucherons, chenilles…   Les mâles chantent, enfin en vérité émettent un bruit strident en frottant leurs élytres. Si les mâles chantent c’est pour que les femelles les entendent et donc les sauterelles ont des oreilles mais celles-ci sont sur leurs genoux. En réalité les organes auditifs sont sur les pattes antérieurs un peu au-dessus des genoux,  repérable sur la dernière photo par une petite excroissance sur la patte avant (cliquez sur la photo pour l’agrandir).

sauterelle verte

sauterelle verte

sauterelle verte

Piéride du chou

Aujourd’hui des photos d’un papillon très commun, la piéride du chou. Papillon blanc assez grand, jusqu’à 6cm d’envergure, assez répandu dans notre région. Il n’est pas toujours l’ami des jardiniers à cause de ses chenilles qui, comme son nom l’indique, adorent les choux. Elles peuvent, quand elles sont nombreuses, causer des dégâts importants. Sur les photos ci-dessous celui-ci n’est pas sur des fleurs de chou. Mais de quelles fleurs s’agit-il ? Je vous laisse deviner… N’hésitez pas à faire vos propositions en commentaire. Et comme toujours vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.

pieride

pieride

Un singe à Talmont !

Quel est cet animal très poilu qui s’avance vers l’objectif ? Un singe ? Et non ! C’est un papillon nocturne surpris sur une écorce. Cela doit être un bois-veiné (Notodonta ziczac). Comme beaucoup de ses congénères nocturnes il est difficile à repérer le jour posé sur un arbre car sa livrée lui fait un camouflage efficace.
Correctif: Un photographe sur un forum photo me signale que ce n’est pas un bois-veiné mais une bucéphale. Après m’être replongé dans mes bouquins sur les insectes il semble bien qu’il ait raison.

Cliquer sur l’image pour l’agrandirPapillon nocturne "bois-veiné"

Papillon nocturne "bois-veiné"

Papillon nocturne "bois-veiné"

Papillon nocturne "bois-veiné"

 

Hanneton

J’ai trouvé hier soir un hanneton en train de manger des feuilles de ma treille. Cet insecte est un gros coléoptère de 3 cm. C’est un ennemi du jardinier car ses larves, appelées vers blancs, dévorent les racines  des plantes et l’adulte mange les feuilles des arbres et arbustes. Le hanneton passe les trois premières années de sa vie sous terre au stade de larve puis de nymphe. La quatrième année, au mois d’avril ou mai, l’adulte sort de terre. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre, le temps de se reproduire.

Cliquez sur les photos pour les agrandirHanneton sur une feuille de vigne

Hanneton sur une feuille de vigne

Hanneton sur une feuille de vigne

 

Fourmis

Dans le pré derrière chez moi j’ai découvert une autoroute à fourmis. Etonnante procession à double sens  de ces insectes récoltant des végétaux pour édifier leur nid. Celles-ci sont certainement des ouvrières Formica Rufa, à confirmer par un entomologiste. Elles sont capables pour se défendre de projeter un venin riche en acide formique. Leurs prédateurs sont les araignées, les lézards ainsi que les oiseaux et chauve-souris durant l’essaimage.

Et comme souvent un petit proverbe africain pour finir : Quand l’éléphant trébuche, ce sont les fourmis qui en pâtissent.

 

Cliquez sur les images pour les agrandirFourmiFourmiFourmi

Petite sauterelle

Une petite sauterelle posée sur un bouton d’or. Comme je l’ai écrit dans un billet précédent la sauterelle se reconnaît du criquet par ses antennes qui sont longues. A priori ici c’est une Meconema Méridionale, enfin je devrais dire “un” car c’est je pense un jeune mâle. La femelle possède un organe abdominal en forme de sabre servant à la ponte (ovipositeur ou oviscapte) et le mâle des petits appendices à l’extrémité de l’abdomen appelés cerques.  On trouve cette sauterelle dans les haies bocagères mais aussi dans les jardins et même l’été jusque dans les maisons. Une des particularités de cette sauterelle est d’avoir des ailes très réduites peu visibles.

Et un petit proverbe africain pour terminer : Sauterelle par sauterelle, on remplit la calebasse.

 

Cliquez sur les images pour les agrandirSauterelle

Sauterelle

Sauterelle

Grillon

Avec les premiers rayons de soleil un peu chauds les grillons sortent de leurs tanières. En voici un qui partait certainement à la recherche d’un(e) partenaire. Je l’ai kidnappé quelques instants pour lui tirer le portrait.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir.

Et un petit proverbe africain: “C’est en remuant l’herbe que l’on prend des grillons.”

Grillon
Grillon

Œufs de culex

Culex ! Kesako ? Et oui je sors ma science ;+) En fait le culex c’est le genre de moustique auquel appartient notre moustique commun, celui qui vient vous piquer les soirs d’été.

La femelle moustique pond ses œufs à la surface de l’eau sous forme de groupes ou « nacelles » de 50 à 200 œufs. Ses œufs font environ 1 mm de long. Si les œufs ne sont pas mangés par un prédateur (poisson, grenouille…) une larve sortira de chaque œuf après 1 à 3 jours d’incubation, mais cela est déjà une autre histoire que j’essaierai de-vous conter prochainement.

En attendant vous pouvez vous documenter sur la lutte contre les moustiques en allant sur l’excellent site de l’ EID Atlantique, organisme chargé de la démoustication dans notre région. Vous pouvez aussi télécharger sa plaquette d’information en cliquant ici

Pour information j’ai prélevé ces œufs à la surface d’un petit bassin dans mon jardin, et je les ai déposés dans une soucoupe pour ralentir leur déplacement dû au vent. J’ai pris plusieurs séries de photos que j’ai ensuite assemblées avec le logiciel CombineZP.

Ponte de culex

Ponte de culex

Butineuses

Quelques rayons de soleil et la nature s’éveille. Les premières butineuses sortent et cherchent les rares plantes ayant ouvert leurs fleurs comme les pâquerettes ou les pissenlits. Et me voilà dans les prairies à quatre pattes pour pointer mon objectif vers ce petit monde.

butineuse

butineuse

Et un petit proverbe africain à méditer: Celui qui veut du miel doit avoir le courage d’affronter les abeilles