Avis de grand frais

Une dépression passe sur nos côtes, Météo France annonce un avis de grand frais. Les vents soufflant de 28 à 33 nœuds (50 à 60 km/heure), des vagues de 3 à 4 mètres déferlent sur les rochers. L’écume s’accumule dans les criques pour former une mousse épaisse. Le spectacle est magnifique vu de la terre et attire les promeneurs.

En sortant du travail ce soir je passais devant la baie de Cayola entre Les Sables d’Olonne et Talmont Saint Hilaire. Je m’y suis arrêté pour prendre quelques photos que je vous fais partager. N’oubliez pas de cliquer dessus pour les agrandir.

Ecume en baie de CayolaEcume en baie de CayolaEcume en baie de Cayola

 

Ce matin au Veillon

Le ciel n’était pas trop nuageux ce samedi matin, je prend à 8h00 mon sac photo et mon trépied et direction la plage du Veillon.

Le jour se lève et la lumière n’est pas encore forte, j’en profite pour prendre des photos du bord de mer en pose longue (entre 4 et 12 secondes), ce qui donne un aspect vaporeux à la surface de l’eau.

un troupeau d’oies bernaches se nourrissant sur l’estran

et pour terminer un petit panorama de la plage du Veillon au lever du soleil.

Le Talmondais se balade

Quelques jours à la Réunion. J’en ai profité pour aller voir les dauphins et surtout les baleines à bosse avant qu’elles repartent vers le sud.

Dauphin à long bec. Ces dauphins se rencontrent en banc de 30 à plus de 100 individus. Ils n’hésitent pas à venir comme celui-ci sauter dans le sillage des bateaux.

Baleine à bosse au large de Boucan Canot (nord-ouest de l’ile). En octobre ils ne restent que quelques femelles accompagnées de leurs baleineaux. Elles attendent que leurs petits aient assez de force pour entamer le long voyage vers l’Antarctique.

Vue de Dos d’Ane vers le cirque de Mafate. Le charme de la Réunion c’est le changement de paysages en quelques kilomètres. 2 heures séparent le moment où j’ai pris la photo de la baleine et celle-ci.

Malheureusement ces beaux paysages brulent encore aujourd’hui. Plus de 2000 hectares sont partis en fumée durant les derniers jours avec des espèces rares de la faune et de la flore. Et ces incendies sont d’origine criminelle pour la plupart du temps.

La baie de Cayola

Ce n’est pas la première photo que je diffuse montrant la baie de Cayola. Il faut dire que je passe devant matin et soir, et je ne m’en lasse pas. Cette fois c’est une photo prise le soir, l’été est fini, les dépressions venant de l’Atlantique amènent les nuages porteurs de pluie. Le soleil résiste encore un peu et ses rayons transpercent encore la couverture nuageuse en nous offrant un beau spectacle. Je me suis arrêté cette semaine pour prendre ce cliché de fin du jour un soir d’automne.

Port-Juré à Cayola ?

En février de cette année cinq madriers de bois de trois à six mètres de long sont rejetés sur la dune de galets de Cayola. Ces pièces de bois étaient depuis longtemps repérées à marée basse plantées dans l’estran. Beaucoup les considèrent comme étant les restes d’un embarcadère de Port-Juré, port créé au XIIème siècle par Richard Cœur de Lion. Ce dernier fréquentait régulièrement le secteur notamment le château de Talmont et l’abbaye St Jean d’Orbestier au Château d’Olonne. Il exploitait la mine de plomb argentifère entre Cayola et Bourgenay (lieu-dit de La Mine) et battait monnaie à la Salle-Roy.

Pour éviter à l’océan de reprendre ces madriers à tout jamais la municipalité du Château d’Olonne, en coopération avec le département de recherche archéologique subaquatique et sous-marine de Marseille (DRASM), les récupère pour les stocker dans une solution d’eau chlorée afin de les conserver en l’état. Des expertises sont en cours pour déterminer l’âge de ces morceaux de bois par datation au carbone 14. Si cette étude révèle qu’ils datent du moyen-âge cela confirmerait la localisation du port de Richard Cœur de Lion.

La photo ci-dessous vous montre la baie de Cayola un matin brumeux de septembre. On peut facilement y imaginer des nefs amarrées à l’abri des vents d’ouest attendant le chargement de leur cargaison.