Livre “Le Talmondais, plus de 5000 ans d’histoire”

Le livre “Le Talmondais, plus de 5000 ans d’histoire” écrit par Jack Guichard, illustré et mis en page par votre serviteur et édité par les Amis du Château et du Patrimoine Talmondais est sorti !

Un guide simple et bien illustré pour découvrir plus de 5000 ans d’histoire du Talmondais en passant par Angles, Avrillé, Curzon, Jard-sur-mer, Saint-Vincent sur Jard, Le Bernard, Le Givre, Longeville, Moutiers-les-Mauxfaits, Poiroux, Saint-Benoist-sur-mer, Saint-Cyr-en-Talmondais, Saint-Hilaire la Forêt, Saint-Vincent-sur-Graon, Talmont –Saint-Hilaire.

Vous y découvrirez que le Talmondais fut :
– le Carnac vendéen 4000 ans avant-J-C,
– une terre d’échanges par ses ports et ses chemins depuis les gaulois jusqu’au XVIe siècle,
– un fief de Richard Cœur-de-Lion,
– le pourvoyeur de l’or blanc des abbayes.

Le Talmondais est une frontière naturelle entre le massif ancien avec son bocage au nord-ouest et la plaine calcaire avec son grenier à blé au sud-est. Aussi il a été:
– une démarcation entre les pays celtes et le Golfe des Pictons,
– une zone tampon entre catholiques et protestants,
– le théâtre de conflits entre royalistes et révolutionnaires,
– une jonction entre activité agricole et touristique.

Port-Juré à Cayola ?

En février de cette année cinq madriers de bois de trois à six mètres de long sont rejetés sur la dune de galets de Cayola. Ces pièces de bois étaient depuis longtemps repérées à marée basse plantées dans l’estran. Beaucoup les considèrent comme étant les restes d’un embarcadère de Port-Juré, port créé au XIIème siècle par Richard Cœur de Lion. Ce dernier fréquentait régulièrement le secteur notamment le château de Talmont et l’abbaye St Jean d’Orbestier au Château d’Olonne. Il exploitait la mine de plomb argentifère entre Cayola et Bourgenay (lieu-dit de La Mine) et battait monnaie à la Salle-Roy.

Pour éviter à l’océan de reprendre ces madriers à tout jamais la municipalité du Château d’Olonne, en coopération avec le département de recherche archéologique subaquatique et sous-marine de Marseille (DRASM), les récupère pour les stocker dans une solution d’eau chlorée afin de les conserver en l’état. Des expertises sont en cours pour déterminer l’âge de ces morceaux de bois par datation au carbone 14. Si cette étude révèle qu’ils datent du moyen-âge cela confirmerait la localisation du port de Richard Cœur de Lion.

La photo ci-dessous vous montre la baie de Cayola un matin brumeux de septembre. On peut facilement y imaginer des nefs amarrées à l’abri des vents d’ouest attendant le chargement de leur cargaison.