Chevaux de frise au Veillon

A marée basse au bout de la plage du Veillon apparaissent de drôles de structures sortant du sable et pointant vers le ciel. Ce sont des vestiges du mur de l’Atlantique, système de défense mis en œuvre par les Allemands durant la seconde guerre mondiale pour contrer un éventuel débarquement. Appelés chevaux de frise, ils sont constitués de 3 poteaux de deux mètres en béton armé  assemblés en forme de tripode. Immergés par la marée, ils devaient éventrer les péniches de débarquement.

Chevaux de frise

Chevaux de frise

Oies bernaches

Des oies bernaches cravant sont visibles régulièrement autour du Veillon à Talmont. Hier dimanche trois troupeaux d’une cinquantaine d’oies chacun étaient posés où sur l’estran où le long de l’estuaire du Payré. Ces oiseaux pas trop farouches, ils doivent s’habituer à la présence des promeneurs, se laissent observer facilement pour le plaisir de tous.

Bernache cravant

Bernache cravant

Bernache cravant

Bernache cravant

Humour ou Ignorance ?

Aujourd’hui l’objet de ce billet n’est pas une photo ni un évènement sur le Talmondais, c’est juste un petit clin d’œil:

Mais où les promoteurs vont-ils chercher les noms de leurs lotissements ? Quelque fois ils reprennent le nom du quartier ou lieu-dit existant du genre “Le clos du Bois-Jaulin”. Souvent, pour faire allusion à un rapprochement avec la nature et un retour aux sources pastorales, ils prennent un nom de fleurs ou d’arbustes poussant dans le secteur comme “Les primevères” ou “Les Tamaris”. Ainsi le futur acquéreur aura l’impression d’acheter un petit bout de parc naturel. A Talmont, près des maisons de retraite, il y a un promoteur qui a eu la merveilleuse idée d’appeler son futur havre champêtre “Les Jussies” ! Là, soit il ne sait pas ce qu’est la jussie, soit il le sait trop bien et a voulu faire de l’humour sur le dos des futurs acquéreurs.

En effet les jussies (Ludwigia grandiflora ou Ludwigia peploides ou Ludwigia palustris ), belles plantes à fleur jaune et au feuillage persistant, sont:

– Premièrement des plantes aquatiques, ce qui sous-entendrait que le lotissement est un marais ou un marécage, et que donc il sera conseillé d’y construire des maisons lacustres.

– Deuxièmement des plantes invasives considérées comme une peste végétale. Tellement envahissantes qu’en mai 2007 un arrêté du ministère de l’Agriculture et de la pêche interdit  sur tout le territoire métropolitain, le colportage, la mise en vente, la vente, l’achat, l’utilisation ainsi que l’introduction dans le milieu naturel, volontaire, par négligence ou par imprudence de tout spécimen de Jussie.

Doit-on voir dans le choix de ce nom de plante envahissante une allusion  à l’impression d’envahissement  occasionné par l’arrivée de nombreux nouveaux habitants dans un quartier ?

Quoi qu’il en soit ce nom me semble bien mal choisi…

Ne voyez pas dans mes propos une quelconque polémique envers les lotisseurs et il y a dans notre bas monde des problèmes bien plus importants mais cela fait un certain temps que je passe devant ce panneau et à chaque fois “Les Jussies” me font bien sourire. Je voulais juste vous faire partager mon amusement.

Les jussies

Conférence sur l’ Ordre de Malte

Les Amis du Château et du Patrimoine Talmondais avec l’ Ordre de Malte (France) organisent le 9 mars prochain une conférence intitulée “L’ Ordre de Malte, 1000 ans d’histoire, d’hier à aujourd’hui”.

Paul de Rugy, délégué de l’ Ordre de Malte en Vendée,  racontera l’histoire de l’Ordre de Malte, le plus ancien organisme caritatif au monde.

Cette conférence se déroulera Salle Louis Chaigne à Talmont Saint Hilaire à partir de 20h30. Entrée libre.

Affiche

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Vanneau huppé

-8, -10° les températures sont négatives même dans notre région. Un couple de vanneaux huppés vient depuis quelques jours s’abriter dans le pré derrière chez moi. Depuis hier ils viennent même jusque sur ma pelouse pour rechercher dans la terre moins gelée quelques vers de terre. Ces oiseaux vivent normalement en bande à cette saison. Ils sont facilement reconnaissables de loin dans les champs avec leur plumage noir et blanc et de plus près par leur huppe noire effilée et leurs ailes et dos  présentant des reflets métalliques verts.

Vanneau huppé

Georges, le rouge-gorge

Par ces temps froids les oiseaux se rapprochent des maisons pour trouver quelques miettes. Le rouge-gorge n’est pas le plus farouche pour venir picorer à la mangeoire. En alerte, le plumage gonflé, dressé sur ses fines pattes, il agite sa queue près à en découdre avec un congénère pour défendre son territoire.

En temps de gel et de neige comme en ce moment, aidez les oiseaux à survivre en leurs apportant un peu de nourriture et d’eau. Une petite mangeoire approvisionnée en graines, que vous trouverez dans toutes les grandes magasins ou jardineries, et un petit récipient d’eau renouvelée tous les jours permettront à ces petits oiseaux de reconstituer leurs réserves pour résister aux grands froids.